Aujourd’hui, j’invite Maman Super Geekette, blogueuse qui touche un peu à tout dans le domaine de la puériculture et partage également l’actualité scientifique liée à ce sujet (le bisphénol, l’incidence des repas pris devant la télé pour les tout-petits…).
Son fils a eu la chance d’être très bien suivi par une équipe médicale compétente afin d’améliorer ses problèmes digestifs. Je vous laisse lire son témoignage.
1. Lorsque tu étais toute jeune maman, quelles étaient tes préoccupations concernant l’alimentation de ton fils avant qu’il ne débute la diversification ? A quel point souhaitais-tu « bien faire » ?
Avant d’accoucher, je souhaitais allaiter mon bébé le plus longtemps possible, mais en me donnant une limite théorique de 12 mois… Mais ça c’était avant, un accouchement difficile plus tard, des crevasses et des problèmes de santé m’ont obligés à rapidement passé au mixte. J’ai donc rechercher un lait artificiel le plus naturel possible et bio. Puis sont apparus des problèmes digestifs qui nous ont conduit à changer de lait pour un lait que l’on trouve uniquement en pharmacie, et bien sur il n’en existait pas de bio. Un peu avant le troisième mois de l’allaitement mon bébé s’est mis à refusé de plus en plus le sein. A l’époque je n’ai pas su me faire aider et mon bébé ne s’en portant pas plus mal le sevrage s’est fait en quelques heures. Ça m’a permis de me remettre sur pieds plus rapidement, alors que j’aurais souhaiter continuer plus longtemps. Les ennuis digestifs ont continués, nous avons du re-changer de lait et toujours le même problème: pas de lait bio adapté en pharmacie 🙁 puis nous avons dû supplémenter certains biberons en caroube. Entre l’idéal que nous avions (du bio, du naturel, ect…) et ce qui nous a été imposé par le corps médical ainsi que par les souhaits de notre enfant il y a eu un énorme fossé.
2. As-tu trouvé que les conseils prodigués par le médecin étaient judicieux et de dernière actualité ?
Toute sa diversification alimentaire a été suivie par son pédiatre, ses médecins et ma sage-femme. Ils ont toujours pris le temps de m’écouter et d’adapter son régime alimentaire. Tout m’était très bien expliqué et vraiment en adéquation avec ses problèmes. J’ai eu la chance d’avoir une sage-femme qui se forme beaucoup, et du coup elle était vraiment au courant des dernières actualités en matière de nourriture infantile. De même son pédiatre publiant encore des articles et prônant aussi le « mieux vaut prévenir que guérir », là dessus il était au taqué. Ce sont des professionnels de santé comme ceux là que l’on regrette lorsque l’on déménage.
3. Ton fils a des soucis gastriques. Comment cela s’est-il caractérisé, et quelle alimentation a-t-il pendant ces périodes-là ?
Je pense qu’en quelques mois on a eu un joli panel entre diarrhée, constipation, reflux, hoquet,… Depuis la diversification son alimentation est adaptée chaque jour en fonction de la veille et des médicaments lorsqu’il y a une supplémentation nécessaire comme en ce moment. Certains aliments ont été introduit à l’âge de 1 an au lieu de 6 mois. Les 2 premiers mois de la diversification, 1 aliment était introduit chaque semaine et aucun était mélangé à un autre. Du coup, je préparais tout de A à Z. De 9 mois à 1 an il a eu des petits pots du commerce pour voir s’il y avait une amélioration et surtout parce que nous n’avions plus la possibilité de lui préparer des repas convenablement et surtout de les conserver. A notre grand regret il a refusé tous les petits pots salés bio que nous avons trouvé et essayé. Pas les sucrés par contre 😉 Depuis ses 1 an, nous sommes repassé au tout maison et il mange comme nous et très majoritairement bio. Il y a eu encore un changement de lait. Encore une rechute. En ce moment ça va mieux mais l’équilibre est très fragile de ce côté.
4. J’ai lu sur ton blog que tu cuisines régulièrement pour lui et le reste de la famille. Peux-tu raconter à mes lecteurs ce choix et quels moyens tu utilises ?
Nous avons acheté un thermomix l’année dernière, et depuis j’ai repris goût à la cuisine! Depuis quelques années maintenant nous sommes préoccupés par ce que l’on nous mets dans l’assiette, et ceci bien avant le scandale des lasagnes au cheval. Naturellement nous nous sommes tournés vers le bio car nous n’avons pas de jardin. Le fait de cuisiner moi-même me permet aussi d’ajuster les plats en fonction des goûts, des besoins médicaux et allergies de chacun. En hiver je fais énormément de soupes, en été ce sont plus des salades composées et des ratatouilles. Bon, je triche aussi pas mal en utilisant des matières premières surgelées comme les légumes (je gagne en temps et ce n’est pas plus cher).
5. S’adapter en fonction de son enfant est primordial pour une bonne alimentation. Comment cela s’est-il vérifié avec ton fils ?
Au début je suivais à la lettre le calendrier contenu dans le carnet de santé. Très vite le pédiatre a changé la diversification en fonction des problèmes médicaux de bébé. Du coup la diversification a été plus lente. A l’âge d’un an, j’ai refais un bilan de ce qui est autorisé ou non et on a commencé l’alimentation « comme nous ». Au fur et à mesure, des petites mains sont de toutes façons venues chercher naturellement dans nos assiettes de la nourriture… Du coup, il a découvert de nouveaux goûts. Certains aliments forts passent vraiment mieux dans ce cas. Pour raison de santé certains aliments ne seront introduit qu’à 2 ans. Mais sinon maintenant nous mangeons tous pareil. C’est plus simple et les repas sont moins stressants pour tout le monde. J’adapte les menus en fonction des contraintes 😉
6. Alors, quand participes-tu au RDV des Bébés Gourmands sur mon blog ?
J’avoue que j’étais passé à côté des premiers rendez-vous, mais j’aime participer à ce genre d’initiatives alors pourquoi pas lors du prochain rendez-vous! lol
7. Quel conseil donnerais-tu aux parents qui vont débuter dans quelques semaines la diversification de leur enfant ?
De suivre son instinct avant tout 😉 Et surtout d’éviter d’aller trop vers certaines dérives que l’on trouve sur internet… Perso, les pots que l’on trouve dans le commerce et le carnet de santé ont été une grande source d’inspiration dans ma cuisine pour bébé. Et enfin nous sommes entourés de professionnels, médecins, pédiatres, sage-femmes et pharmaciens notamment qui sont toujours prêts à aider les jeunes parents en difficultés, y compris quand il s’agit de la préparation de repas pour enfant.
Merci beaucoup d’avoir répondu à mes questions et d’avoir apporter ce témoignage. J’espère que celui-ci apportera des réponses à d’autres parents et que les professionnels qui passeront par-là seront ravis de voir que leurs conseils avisés sont toujours utiles !
1lynching